S'abonner

Le mal de Pott : à propos de 15 cas - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.660 
A. Mehar 1, , F. Berkane 2, H. Filali 2, N. Ait Ouakli 2
1 Service de lutte contre la tuberculose et les maladies respiratoires, Alger, Algérie 
2 SLCTMR 5-Juillet, Babezzouar, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Le mal de Pott qui représente 50 % des localisations ostéoarticulaires de la tuberculose et dont la frequence a nettement diminué depuis l’application du programme de lutte contre la tuberculose, constitue encore un problème de santé publique en Algérie.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective d’une série de 15 patients colliges entre janvier 2011 et 2015, au service de lutte contre la tuberculose des maladies respiratoires, 5-Juillet, Babezzouar, Alger.

Résultats

Une nette prédominance féminine a été notée (11 femmes et 4 hommes). L’âge moyen était de 50 ans. L'ssociation à des maladies chroniques (terrain) était présente chez la moitié des patients et à une tuberculose autre forme chez 4 patients. La clinique était dominée par les douleurs rachidiennes chez la majorité des patients (10), des complications neurlogiques (signes de compression médullaires) chez 3 patients et des signes généraux isolés faits d’une altération de l’état général, fièvre et amaigrissement chez 2 patients. L’IDR à la tuberculine était positive chez la moitié des patients. L’IRM demandée chez tous nos patients montrait la prédominance de la l’atteinte lombaire suivie par la dorsale. Le diagnostic de histologique certitude à été posé chez seulement 2 patients et était surtout basé sur les données épidemiologiques cliniques biologiques et surtout radiologiques (IRM). Tous nos patients ont bénéficié un d’un traitement antibacillaire d’une durée moyenne de 12 mois associé à une immobilisation du foyet Pottique. La laminectomie a été pratiquée chez 2 patients. L’évolution vers la régression de la collection et l’installation de séquelles était la règle chez tous nos patients avec récupération totale chez 12 patients et partielle chez 3 patients, dans un délai variable allant de 6 à 18 mois.

Conclusion

À travers cette étude, nous avons illustré les aspects cliniques radiologiques et évolutifs de la tuberculose vertébrale, tout en soulignant le rôle de l’IRM dans l’apport diagnostique et du traitement médical d’au moins 9 mois pouvant à lui seul guérir la maladie, sauf dans le cas de complication où un traitement chirurgical apporte un meilleur pronostic fonctionnel.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 35 - N° S

P. A273 - janvier 2018 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Tuberculose cérébrale à propos d’un cas
  • A. Mehar, H. Filali
| Article suivant Article suivant
  • Mucormycose pulmonaire chez une adolescente diabétique
  • C. Lemoine, F. Brémont, A. Martin-Blondel, G. Labouret, E. Sigur, G. Martin-Blondel, F. Lanternier, S. Cassaing, S. Blanchon